Un soleil se lève.

Publié le par noussommestousartiste

Cela faisait presque six heures. Six heures que les enfants se tenaient debout, le regard fixe, droit et tendus à attendre. Cela faisait presque six heures que le petit Alexandre avait répendut une large tache d'encre sur le sol et que l'inquisiteur avait annoncer la punition collective. Ses jambes lui faisait mal et une goûte de sueur glissant sur son visage la demangeait affreusement. Amelie ne bougeait pas mais elle bouillonnait en elle même.

 

Ca y est. Six heures de cette torture, au loin, dans le ciel bas, le soleil achève sa course et la salle de classe se trouve plongée dans l'obscurité. 

 

Dans le noir, ça commença par un bruit. Un des enfants pleurait car il avait trop mal, puis pleurais pour avoir briser la consigne. Et lorsque l'on brise une consigne ça se sait toujours et il serai mis à la rue, condamné à travailler et à souffrir. Il avait briser la consigne et allait souffrir alors il pleurait, il avait mal et il avait peur alors il pleurait. Il pleurait parsqu'il ne pouvait rien faire d'autre. Puis sans que le moindre signal ne soit envoyé, Tous se mirent à pleurer, certains en silence, d'autre hurlaient et se frappaient le visage sur le sol, d'autres encor se noyaient dans la folie et mordait quiconque passait à leur porté. Il y eut du sang et de la violence. Comme dans une ultime rédemption, ces enfants hurlaient leur peine au monde, se roulaient par terre, s'arrachait les cheveux et les ongles. Toute la nuit durant, ce que certains appellaient "de petits ange" purgeaient leur haine dans la haine, leur peine dans leur souffrance. 

Lorsque le jour se levat, l'inquisiteur ne trouva qu'alexandre, le petit fautif, debout dans les restes de cette orgie maladive. Il ne dit jamais plus un mot après ce jours. Mais il laissa un mot dans la sueur et le sang qui impregnait desormais les murs de la salle.

 

 

Les enfant ne savaient plus dessiner

Alors ils ont ecrits sur les murs

Les enfants sont restés abandonnés

Et ils frappent sur les murs

 

Preparez vous à l'enfer

Nous sommes au départ d'une nouvelle ère

nous construirons un monde nouveaux

et nous le trouverons beau

 

Je suis si seul dans ma peine

que je regarde un mur blanc

pour y trouver ma reine;

il n'y a qu'une tache pourpre

 

Oublier le passer et

Perdre espoir en l'avenir

Garder uniquement le moment présent

Pour en ceuillir les fruits pourris et maudits

 

Je resterai jusqu'à ma mort

Un enfant triste et perdu

Un enfant qui pleur a la lune

Morte, dans un soleil eteint.

Publié dans poeme

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